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il y a 6 ans
Les Voies De La Déesse
Cette histoire prend place dans un monde médiéval imaginaire. Le Culte de la Déesse est en train de s'y répandre, par les armes ou la séduction. Cette religion prône la suprématie féminine absolue et rabaisse les hommes au rang d'esclave ou de serviteur. Nous suivrons le parcours dans la soumission d'un général vaincu, obligé, pour sauver son peuple et sa femme, à se soumettre à la volonté des Prêtresses de la Déesse.
Les Voies de la Déesse
Prologue
Cela devait maintenant faire plus d'une heure que j'étais au pied d'Alia, Grande et Première Prêtresse de la Déesse. Elle traitait les affaires de son Empire, comme chaque jour dans la matinée et recevait Prêtresses et dignitaires ayant des affaires ou requêtes requérant son attention. Alia venait de terminer une entrevue avec la Chancelière-Prêtresse, une femme d'une grande beauté prénommée Sofia. Ou Maîtresse Sofia, pour les personnes de mon rang. Il s'agissait de trancher quelques questions budgétaires épineuses. Je n'y avais pas prêté une grande attention, occupé que j'étais à masser, lécher et embrasser le pied gauche de la Grande prêtresse. Aucune des deux femmes n'avaient fait attention à moi, ni à l'autre esclave occupé avec le pied droit. J'avais cependant bien pris soin de m'appliquer au mieux, sachant qu'un manquement face à Alia se payerait très cher. Je passais consciencieusement ma langue entre ses orteils, puis sur le plat de son pied nu, tout en continuant à masser. Comme le protocole l'exigeait, je gardai les jambes légèrement écartée et les fesses surélevées par rapport au reste de mon corps. Mis à part mes colliers et bracelets d'esclave, j'étais bien entendu nu. Offert au regard de chacun des visiteuses. La Chancelière faisait face à la Grande prêtresse. Je lui tournai donc le dos, ou les fesses, plus exactement. Malgré les trois mois – ou presque – passé ici depuis notre reddition, je ressentais toujours une profonde humiliation dans cette position de soumission. J'étais en effet quelqu'un de fier. Ou, du moins, je l'avais été par le passé.
Bien voilà qui est décidé, affirma Alia. Sa voix était ferme et signifiait à la Chancelière-Prêtresse que la discussion touchait à sa fin.
Il en sera fait selon votre volonté, Grande prêtresse, répondit Sofia.
Autre chose, pourrez-vous finalement vous libérer pour la cérémonie de ce soir?
Je frissonnai et ouvrit les oreilles. J'étais directement concerné par cette cérémonie. Je ne savais pas bien à quoi m'attendre si ce n'est que ce serait certainement une expérience très humiliante et peut-être douloureuse. Que je détestais être là! Mais je n'avais pas le choix. Je ne l'avais plus.
Oui, je suis parvenue à me libérer. Je viendrai accompagnée de quatre des Prêtresses de mon Magistère. J'ai également pris la liberté d'inviter l'ambassadrice de Geolia. Elle raffole de ce genre de cérémonie.
Alia rit brièvement. Elle avait un rire magnifique. En d'autres circonstances, j'aurais sans doute été charmé par cette femme. Mais j'avais appris à la craindre et à ne pas la contrarier.
Cela fera plaisir à Virgia. Elle se montre extrêmement dévouée et souhaite que tout soit parfait. Sa foi ne cesse de s'intensifier.
Au nom de Virgia, je sentis la colère monter. Rien d'étonnant que sa Foi en une Déesse vouée à la suprématie absolue de la femme s'intensifie. C'était moins évident du point de vue de l'esclave que j'étais devenu. Maudite Déesse. Et maudite Virgia. S'il y avait bien une personne à qui je ne souhaitais pas obéir, c'était elle. C'était en partie par sa faute si j'étais ici, à lécher les pieds d'une femme, nu, réduit à l'état d'animal, de jouet sexuel ou de mobilier, selon les caprices des Prêtresses. Mais mon avis ne comptait plus. J'allais ce soir devenir l'esclave personnel de Virgia, sa propriété, sa chose. Et je ne devais attendre aucune pitié de celle dont j'avais un jour – dans une autre vie - repoussé les avances.
J'espère que tu seras à la hauteur, esclave. C'est en tout cas dans ton intérêt. C'est une grande étape dans ta vie d'esclave.
L'attention des deux femmes se portait maintenant sur moi. La voix d'Alia respirait l'ironie. Je m'arrêtais une seconde de lécher son pied pour répondre:
C'est un honneur pour moi de servir la Déesse et ses Prêtresses, Maîtresse et Grande Prêtresse Alia. Ma soumission n'aura d'égale que la beauté des prêtresses qui me feront le plaisir de leur présence.
Ma voix était rauque. Et je sentais mes joues rougir, humilié par la phrase que je venais de prononcer. Bien sûr, cela n'échappa pas à Alia. Elle savait qu'au fond de moi, le rebelle, le général qui lui avait résisté pendant des mois, existait toujours. Elle sourit et me fixa de ses beaux yeux bleus. Elle adorait me voir prendre des initiatives qui m'humiliaient. Pour toute réponse, elle me tendit le pied, que je me remis à lécher. Je sursautai lorsque je senti la main de la Sofia, la Chancelière, passer entre mes cuisses et entourer mes bourses rasées. Je la laissai faire et continuai ma tâche. Elle serra plus fort. C'était un peu douloureux.
La foi de notre vaillant guerrier en notre Déesse, s'intensifie elle aussi, rigola Sofia.
Oui, il apprend vite, confirma Alia. Puisqu'elles ne m'adressaient pas la parole, je n'intervins pas dans la conversation et continuai à lécher et masser sans rien dire.
Bande-t-il? Reprit la Grande Prêtresse.
La main de Sofia avança plus avant dans mon intimité et remonta la long de mon sexe.
Un peu. Il est mou, répondit la Chancelière d'un ton moqueur - Je sentis ses petits doigts entamer un léger va et vient. Mon sexe se tendit
Voilà qui est mieux.
Ses doigts décalottèrent mon sexe et explorèrent l'avant de mon sexe.
Son gland est déjà humide.
Bien que je ne voyais pas Sofia, elle était toujours derrière moi, j'entendais à sa voix qu'elle était plein sourire.
N'y va pas trop fort ou notre petit précoce va encore en mettre partout. Les deux femmes éclatèrent de rire. Je me sentais plus minable que jamais. Je n'avais en effet jamais été très endurant sous les caresses d'une femme. Et le fait que je n'avais pas éjaculé depuis bien un mois ne faisait que renf o r c e r le problème. Je contractai les muscles comme Lise – Maîtresse Lise – me l'avais enseigné.
La main de Sofia quitta mon gland, effleura mes bourses et je sentis un doigt remonter vers mon anus. Elle caressa mon orifice. Il était bien entendu d'une propreté impeccable, cela faisait partie de la discipline très stricte qui m'était imposée. Je ne parvins pas à réprimer un frisson. La Chancelière savait que j'avais horreur qu'elle me touche à cet endroit. Mais elle savait également que je ne ferais absolument rien pour l'empêcher d'agir comme elle le désirait avec moi. Je fus soulagé lorsque sa main quitta mon trou sans qu'elle ne m'enfonce un doigt.
Bien, merci pour le temps que vous m'avez accordé, reprit Sofia, reprenant son sérieux. Nous nous revoyons ce soir pour la Cérémonie.
A tout à l'heure, Chancelière. Que la Déesse guide vos pas et vos paroles.
Qu'elle vous protège à chaque instant.
La Chancelière se retira et je continuai à lécher. Mon érection mit du temps à retomber. Je me remémorai la longue déchéance qui m'avait conduite ici. Tout avait commencé quelques mois auparavant.
Trois mois plus tôt.
C'est au terme de la bataille des deux rivières que ma vie de soumis au service de la Déesse et de ses prêtresses à commencé. En tant que Général en chef des armées de Mélodée, j'avais ordonné que le dr a p e au blanc de la reddition soit levé. Nos troupes coalisées, au terme d'une guerre de plusieurs mois et d'une bataille de plus de 16 heures avait fini par se retrouver coincées à la jonction entre le fleuve Suk et l'Adonée. Débordé sur nos flancs, dans l'impossibilité de reculer, à quatre contre un, nous avions livré une féroce bataille, mais les troupes fanatisées d'Alia, la Sorcière de l'Estant, avaient eu raison de nos f o r c e s. J'eus une pensée pour Solena, ma bien aimée que j'avais laissée en sécurité avant le bataille décisive, avant de m'avancer vers le campement de la Sorcière victorieuse. J'étais épuisé et surpris d'être en vie. L'odeur du champ de bataille m'écœurait, des milliers de combattants des deux camps avaient péri sur le champ d'honneur. J'avais peur de cette rencontre, car les Sorcières étaient réputées pour leur cruauté envers leurs opposants et pour leur mépris envers les mâles. Leur société était en effet toute entière au service d'une curieuse Déesse considérant l'homme comme un animal fait pour servir la femme. Venant moi-même d'une société plutôt macho, j'avais toujours considéré cette 'religion' comme amusante, jusqu'à ce que le Royaume de l'Estant devienne Empire et asservisse un à un ses voisins les plus faibles. Notre tour était maintenant venu. J'avais été désarmé et m'avançait vers la tente d'Alia, escorté par six amazones, les guerrières de l'Estant. En d'autres circonstances, leurs belles courbes aurait pu m'attirer, mais je n'avais pas le cœur à cela, j'étais prisonnier et n'avais pas la moindre idée de ce qui m'attendait. On me fit entrer dans la tente de la Sorcière, que j'allais bientôt appelé Grande Prêtresse. L'une des amazones m'interpella sèchement:
Je t'ai à l'œil. A l'intérieur, tu te tais et ne parles que quand on te pose une question. Et tu obéis. C'est un grand honneur pour toi de rencontrer notre Grande Prêtresse.
Le moment aurait été mal venu de tenter de faire de l'esprit. J'acquiesçai donc de la tête et regardai mes pieds. Le grand fouet que l'Amazone avait accroché à sa ceinture me motiva à me tenir calme. J'attendis un quart d'heure. Enfin, on me poussa sans ménagement à l'intérieur de la tente. Je me retrouvai enfin en face de mon ennemie Alia. J'eus le souffle coupé par la beauté de cette femme. Elle avait de beau cheveux mi-long, blond et des yeux bleus azur pénétrant. Une splendide bouche et une peau parfaite. Sa poitrine était à peine cachée derrière un léger voile semi transparent. Mis à part un pagne en soie rouge, ses longues jambes étaient à l'air libre. Enfin, elle portait de longues bottes noires. Son sourire était simplement envoûtant. A la fois radieux, érotique et supérieur. Deux hommes, nus, se tenaient dans la pièce. L'un d'eux agitait un éventail pour rafraîchir la Sorcière. Le second servait de repose pied à la Grande Prêtresse. Au côté d'Alia, se tenait une autre femme, plus petite, mais ravissante également. Elle avait de long cheveux brun tenu en natte derrière sa tête, une poitrine plus menue, mais tout aussi parfaite, et a l'air libre. Elle souriait. Je l'apprendrais plus tard, mais il s'agissait de Sofia, Chancelière de la Déesse, l'une des femmes les plus influentes de l'Empire de l'Estant. Hormis ces deux femmes, les six amazones qui m'avaient escorté se tenait dans la grande tente. Elle portait des hallebardes et deux d'entre elles disposaient d'un fouet menaçant.
A genou devant la Grande Prêtresse! M'ordonna l'une des Amazones en me donnant un léger coup de pied au creux du genou et en me poussant vers le bas.
Je tombai à genou et regardais les deux sorcières.
Sorcière de l'Estant, au nom de Mélodée, nous vous offrons notre redd...
Silence! Cria une Amazone. Elle me frappa v i o l emment dans le dos et je tombai dans la poussière, je me remis à genou en me taisant, furieux.
Les deux femmes m'observèrent quelques interminables secondes.
Il est plutôt pas mal, sourit Sofia, la belle Chancelière.
En effet, enchaîna Alia. C'est toujours un plaisir d'avoir un beau mâle vaincu à notre merci. Que la Déesse en soit remerciée. Écoute-moi bien, petit Général, tes armées ont fait grand mal aux miennes, et de nombreuses de nos sœurs ont péri à cause de votre résistance sans espoir.
Je me fis la remarque qu'elle ne mentionnait pas les milliers de soldats masculins à leur service. Ils composaient le plus gros des pertes.
Dans mon immense gratitude, je suis cependant prêt à accepter la reddition de tes troupes. A certaines conditions. Elles sont à prendre ou à laisser. En cas de refus sur l'un de ses points, tous les soldats survivants seront exécutés et la ville proche d'Ethos sera rasée.
Mon cœur se serra, c'est à Ethos que Solena, ma fiancée, s'était réfugiée. J'avais peur pour elle. Je gardai la tête baissée, sachant que la perte de mon armée signifiait la fin des Royaumes de Mélodée. Mais nous avions été défait, il n'y avait plus d'issue. Alia se mit alors à me dicter une série d'exigences de l'Empire de l'Estant, un peu fastidieuse à énumérer dans ce récit. En bref, nos Royaumes s'engageaient à accepter d'être incorporé dans l'Empire, de ne commercer qu'avec le Temple de la Déesse ou les comptoirs autorisés, les soldats vaincus seraient emmenés à l'Estant pour participer à la construction d'un grand monument en l'honneur de la Déesse. Ils seraient libérés au bout de cinq années s'ils se comportaient bien. Un tribut – très lourd – serait versé chaque année au Temple et nous devrions reconnaître la souveraineté absolue d'Alia et des Prêtresses. Ce contre quoi nous avions lutté de toutes nos f o r c e s devenaient réalité. Mais la m o r t dans l'âme, il nous fallait accepter. Nos f o r c e s étaient détruites ou dispersées et incapables de résister plus longtemps.
J'accepte vos conditions, finis-je par lâcher laconiquement. Nous n'avons pas le choix.
Une dernière chose, ajouta la Grande prêtresse. Plus personnelle. Il nous faut une offrande pour la Déesse qui nous a offert la victoire. Tu vas te convertir à notre religion et servir la Déesse de la suprématie féminine. Les signes sont évidents: elle t'exige en remerciement de notre victoire.
Me convertir? Mais je ne connais rien à cette religion...
Tu apprendras étape par étape. Tout ce que la Déesse demande à ses serviteurs mâles est d'obéir aux Prêtresses et aux femmes en général. En d'autres termes, tu deviens notre serviteur. Nous t'apprendrons la manière.
Je ne veux pas. En tant que général, j'ai droit à l'immunité...
Il n'y a aucune immunité qui tienne. Nous ne suivons pas vos coutumes. Si tu refuses, Ethos sera rasée. C'est à prendre ou à laisser.
Je regardai le sol. Solena... Je ne pouvais accepter que ces Sorcière ne détruisent la ville et n'en tuent les habitants. Je ne pouvais pas être la cause de la m o r t de mon aimée. Je ne pouvais pas être responsable de la m o r t de milliers d'innocents. J'étais général et j'avais échoué.
J'accepte, chuchotais-je.
Parle d'une voix plus claire, tonna Sofia d'un ton sec. Et puisque tu acceptes, apprend ta première leçon et appelle la Grande prêtresse comme ses serviteurs le doivent: C'est Maîtresse Alia pour toi dorénavant.
Je pris ma respiration et répétai plus haut:
Maîtresse Alia, j'accepte vos conditions. Ne rasez pas Ethos. J'apprendrai votre religion et vos traditions.
J'ignorai bien sûr à l'époque la portée de ces paroles. Les aurais-je prononcées si j'avais su? Aujourd'hui encore, je l'ignore.
C'est bien serviteur de la Déesse, reprit Alia. Tu as fait le bon choix. Il ne te reste qu'à signer ce document.
L'une des amazones lui tendit un parchemin sur lequel était inscrit les conditions précédemment citées. La Grande prêtresse le signa à l'aide d'une longue plume puis tendit le document à la Chancelière Sofia. Elle le signa également et enfin me le tendit d'un air satisfait.
Puis-je avoir la plume?
Tu as déjà oublié ta première leçon, serviteur? Tança la Chancelière.
Heu... Puis-je avoir la plume ... Maîtresse...
Sofia.
Maîtresse Sofia?
Tu n'en auras pas besoin. La signature écrite d'un mâle n'a pas de valeur aux yeux de la Déesse.
Mais comment alors...?
Signe avec ton sperme. C'est comme cela que les mâles signent chez nous.
Mais... comment... ici?
Je dois t'expliquer comment ça marche? Dépêche-toi!
Cela me répugnait de me défroquer devant ces femmes. Alia et Sofia regardaient maintenant vers mon pagne – mon armure m'avait été enlevée lors de ma reddition. Étrangement la situation m'excitait un peu. Après tout, Alia, Sofia, et les six amazones présentes étaient de superbes femmes. Couchaient-elles avec leurs serviteurs?
N'y a-t-il pas d'autres moyens.
Tu négocies l'avenir de milliers de personnes, mais baisser ton pantalon te pose un problème? Demanda Alia, d'un air fâché. Soit tu acceptes de te convertir et de signer comme un stupide mâle doit le faire, soit j'ordonne à mes troupes de marcher sur Ethos. Choisis maintenant.
Elle pointa le parchemin du doigt. J'étais blessé qu'elle m'ait traité de 'stupide mâle'. La situation était surréaliste, mais une fois de plus, je n'avais pas le choix. La m o r t dans l'âme, je baissai mon pagne, dévoilant pour la première fois mon intimité à ces femmes. J'ignorais qu'à partir de ce moment, les occasion de cacher ma nudité se ferait rarissime. Les deux femmes ne manquèrent pas de remarquer que j'avais déjà une légère érection. Sofia sourit. Un sourire adorable. Je me sentais idiot.
Allez, reprit la Chancelière. Tu n'espères quand même pas que nous allons le faire à ta place? Jouir devant la Grande Prêtresse est un grand privilège!
Au fur et à mesure qu'elle parlait, mon sexe se dressait, je m'en voulais de bander. Dans ce cas-ci, je le ressentais comme une humiliation. Les regards d'Alia et de Sofia étaient maintenant pointés sur mon organe. Elles souriaient d'un air supérieur. Je me mis à me caresser. Je mis moins d'une minute à jouir au bas du document.
Le voyage I
Le voyage jusqu'à Estant fut pénible. A la fin de la 'négociation', deux Amazones m'avaient saisi par les épaules et menotté les mains derrière le dos. Le soir tombait lentement sur le champ de bataille. Elles me tirèrent hors de la tente sans ménagement. Mon pagne était resté sur le sol et je dû traverser une partie du campement le sexe à l'air, encore légèrement en érection. Un peu partout des Amazones se reposaient ou fêtaient la victoire. Un murmure accompagnait mon déplacement. Certaines Amazones rirent ou trinquèrent en me voyant passer. D'autres me crachèrent dessus. Ma capture était un symbole de leur victoire.
Les mâles ennemis eux, effectuaient diverses tâches, souvent fatigantes. Ils avaient le regard vide et obéissaient aux ordres féminins sans broncher. La rumeur voulait qu'ils soient d r o g u é s. Cela expliquait leur fanatisme sur le champ de bataille et leur soumission aux sorcières. Je me demandai si j'allais devenir comme eux. L'Amazone qui avait ma charge – j'appris durant le voyage qu'elle répondait au nom de Flora – m'ordonna de m'assoir dans un coin. Elle prit quelques ustensiles dans un coffre et m'entrava complètement. Je me laissai faire, j'étais abattu. Elle me plaça une s a n g le autour de la tête et logea une boule métallique dans ma bouche. Je pouvais respirer mais plus prononcer un mot. Mes mains étaient déjà menottées. Elle installa une barre métallique attachée à chacune de mes chevilles et une autre au niveau des genoux. Je ne pouvais ainsi plus fermer les jambes et quasi pas me déplacer. Vu que j'étais assis, mon sexe se retrouvait bien en évidence. Enfin, Flora attacha les menottes de mes mains à un anneau logé dans le sol. J'étais à sa merci. Elle approcha son visage du mien. Elle était belle et avait l'air sûre d'elle.
Je crois que la Chancelière t'aime bien. Ça se voit. Elle sait que tu vas résister et aura d'autant plus de plaisir à te soumettre.
Elle se mit à me malaxer les testicules du bout des doigts. En d'autres circonstances, se faire toucher par cette jolie rousse aurait été agréable. Ici, c'était une humiliation de plus. Mais alors qu'elle parlait, je me remis à bander. Faiblement au début, puis de plus en plus fort.
Je suis chargée de t'escorter jusqu'au Temple, c'est à une semaine d'ici. Ne fais pas le difficile et tout se passera bien. Si tu te comportes bien, je serai peut-être récompensée. J'espère un jour pouvoir devenir Prêtresse et éduquer mon propre esclave éveillé.
Esclave. Le mot était lâché, c'était désormais ma classe sociale, moi qui avait dirigé des milliers d'hommes et qui avaient su commander et être écouté. J'étais maintenant un objet aux mains de ces femmes perverses. Alors que mon excitation montait sous les attouchements de la belle rousse, je pensai à Solena. La reverrai-je un jour? J'étais triste.
Il ne sert à rien de résister. La Déesse finira par asservir tous les mâles qui refusent ses enseignements. Tu finiras par t'habituer à l'humiliation – elle se mit à me branler du bout des doigts – Tu as un beau sexe. Bien proportionné. Avec beaucoup trop de poils – elle rit – mais de belle forme.
J'étais bêtement flatté, et alors que ses caresses s'accéléraient, je sentis la jouissance monter. Elle s'arrêta cependant avant que je n'éjacule à nouveau. J'étais soulagé et déçu à la fois. Avant de se retirer, elle me donna une petite claque sur la joue, plus humiliante que douloureuse, puis sortit de la tente me laissant avec une solide érection. Je ne dormis pas beaucoup cette nuit-là.
Des mouvements dans la tente me réveillèrent tôt le lendemain. Je mis un instant à me rappeler des événements qui m'avaient conduits ici, dans cette position ridicule. J'avais froid. Flora était en conversation avec deux Amazones. Je fis semblant d'être toujours endormi et appris que nous allions embarquer durant l'après-midi sur un bateau remontant le fleuve Suk pour rejoindre l'Estant. Nous n'arriverions à la capitale des Sorcières-Prêtresses que six jours plus tard. Les trois femmes finirent par parler de moi. Je retins ma respiration en espérant qu'elle ne s'approche pas.
C'est vrai qu'il est pas mal, affirma l'une d'elle.
Oui mais pas touche, la Chancelière Sofia a été extrêmement claire à ce sujet, rétorqua Flora. Elle veut l'éduquer personnellement.
Dommage. On peut quand même s'amuser un peu, non?
Je sentis un léger coup de pied sur le visage. Il n'était pas destiné à me faire mal, mais à me réveiller.
Debout soumis. Les esclaves ne sont pas censés dormir plus longtemps que leurs Maîtresses.
Ne pouvant plus nier être endormi, j'ouvris les yeux. Flora me saisit par les épaules et me mis sur les genoux. Instinctivement, je voulus refermer les cuisses, mais les barres métalliques m'en empêchaient. J'étais nu et impuissant et ne pouvais parler puisque j'avais toujours cette boule métallique en bouche.
Regardez-moi ça si c'est pas mignon, rigola Flora.
Elle regardait mon sexe pendant, mi-mou. J'avais mon érection matinale, comme quasi chaque jour. Comprenant ma gênes, les trois femmes éclatèrent de rire. Je sentais mes joues rougir.
Il faisait plus le fier hier sur son cheval, notre petit général, constata l'une des deux Amazones.
Il est maintenant à la place qui lui revient. Louée soit la Déesse, ajouta la deuxième.
Mais la Déesse aime les beaux sexes dressés en son honneur, ajouta Flora, s'adressant tant à moi qu'à ses deux comparses.
Comme la veille, elle saisit mes bourses et me massa le sexe. Je ne mis que quelques secondes à avoir une belle érection. Flora cessa de me caresser aussitôt et les trois Amazones contemplèrent mon intimité.
Joli!
Et tu vas devoir passer une semaine avec ça sans t'en servir?
J'adorerais pouvoir. Mais c'est un esclave éveillé. Il n'est absolument pas prêt et ne recevra aucune D r o g u e . Donc pas touche. De toute façon, nous avons des centaines d'autres esclaves à disposition pour nous amuser.
Comprenant que je coucherais sans doute pas avec la jolie Flora, je me surpris à être déçu. Mais la sensation d'humiliation reprit rapidement le dessus lorsqu'une des deux femmes me pinça fort un téton. Je gémis. Elle recommença au niveau des bourses puis revint au téton. C'était très désagréable.
Il a l'air douillet.
Oui, Dame Sofia va adorer cela.
Suite à ce commentaire, je me f o r ç a i à ne plus réagir. L'Amazone insista un peu mais n'obtint plus le moindre gémissements. Elle finit par se lasser.
Douillet mais fier.
Pas pour longtemps.
Les trois femmes finirent par me laisser dans mon coin. J'y restai plusieurs heures. Je commençais à avoir très faim, je n'avais plus mangé depuis la veille. Enfin, dans le courant de l'après-midi, Flora et trois nouvelles Amazones que je n'avais pas encore vu revinrent vers moi. Flora semblait être leur chef. Elles me soulevèrent, me bandèrent les yeux et me portèrent jusqu'à un chariot. Je fus emmené jusqu'au fleuve. Ce n'est qu'une fois à l'intérieur, dans une cabine qu'on me débanda les yeux. Mes mains, et mes jambes étaient toujours entravées. Je portais également toujours le bâillon. La cabine, que je n'allais pas quitter du voyage n'était pas très grande. Il y avait cependant un grand lit qui semblait assez confortable. Et un endroit pour faire sa toilette. Mais je compris vite que tout cela ne m'était pas destiné en voyant une cage dans un coin, avec un peu de paille sur le sol. On m'y poussa et on la referma derrière moi. Je restai seul pendant une dizaine de minutes. J'avais faim, soif et devait uriner. Flora finit par entrer dans la cabine et je me mis à pousser des grognements pour attirer son attention. Elle s'approcha de la cage.
Qu'est-ce que tu veux petit soumis?
Je ne pouvais pas répondre. Elle sourit.
J'ai ordre de ne pas commencer ton éducation et de ne t'humilier que raisonnablement avant ton arrivée au Temple. Mais je peux quand même te préciser quelques règles auxquelles tu vas devoir t'habituer. En tant que mâle, tu ne peux parler que si une femme t'adresse la parole. S'il y a quelque chose que tu estimes vraiment important à signaler, il y a des manières bien précises de le demander. Tu apprendras lesquelles une fois au Temple. Il va de soi que dans tous les cas, si ta Maîtresse juge que ta demande n'est pas justifiée, tu seras sévèrement puni. Elle pointa du doigt un fouet accroché au mur. Compris?
Je hochais la tête. Ces stupides règles m'énervaient. Il fallait que je trouve un moyen de me rebeller.
J'aime les belles érections. Si tu veux parler, approche ton sexe des barreaux, sourit Flora.
C'était différent des deux premières fois où Flora m'avait caressé de f o r c e . Je devais ici lui offrir mon intimité de plein gré. La démarche, une fois de plus était humiliante. Mais en même temps, j'étais excité à l'idée de me faire toucher de nouveau par la belle Amazone. Je m'exécutai donc et dans une position ridicule – j'approchai ma bite des barreaux. Flora constata que mon érection commençait déjà. Elle approcha sa main. Je retins mon souffle. Au dernier moment, elle s'arrêta sans me toucher. Je tentais d'approcher encore plus mon sexe. J'avais envie de jouir. Elle approcha à nouveau se main faisant mine de me toucher mais s'arrêta à nouveau en m'effleurant à peine. Je bandais maintenant très fort.
Et bien je vois que tu n'as pas besoin de moi. Je t'excite à ce point?
Voyant le tour qu'elle venait de me jouer, je compris que j'avais perdu une manche. Elle savait maintenant que j'étais prêt à la laisser me toucher et qu'elle m'attirait. Je me maudis de ma stupidité, mais il était trop tard.
Bien, je vais te retirer ton bâillon Promets-moi simplement deux choses: de un, ne te mets pas à crier ou à dire des bizarreries. Ta demande et uniquement ta demande. Ensuite, promets moi de me laisser te remettre le bâillon sans faire le difficile. OK?
Je hochais la tête et approchai la tête des barreaux. Flora y passa les mains et détacha la s a n g le qui passait derrière ma tête et maintenait la boule métallique en place.
Je t'écoute.
Serait-il possible d'avoir quelque chose à manger et à boire? Je n'ai rien pris depuis hier. Je dois également aller à la toilette.
Tu n'as rien oublié?
Heu...
Quand tu t'adresses à une femme, tu dois lui rappeler ton obéissance. Mentionne le mot 'Maîtresse' suivi du nom de celle à qui tu oses t'adresser. Si la femme à qui tu parles n'est pas membre du culte, c'est Madame ou Mademoiselle. Il n'y a pas d'exception. Vu que Dame Sofia t'a déjà prévenu, cela te fera trois coups de martinet.
Mais je ne savais pas...
Tu n'avais qu'à écouter. Tu as de la chance, le martinet attendra notre arrivée à Estant. Excuse-toi et répète ta demande ou c'est cinq coups en plus.
J'étais surpris pas le ton agressif qu'elle venait de prendre. Jusque là, elle m'avait surtout eu l'air moqueuse voir attendrie par moment.
Pardonnez-moi... Maîtresse Flora. Pourrais-je aller à la toilette et avoir quelque chose à manger et à boire?
C'est mieux. Tu aurais cependant dû attendre que j'y pense. Dans sa grande générosité, la Déesse a décidé de te prendre en charge. Nous ne voulons pas que tu meures de faim ou de soif.
Merci. Merci Maîtresse Flora.
Je n'aimais pas l'appeler Maîtresse. Mais si je ne faisais pas ce qu'elle demandait, j'allais finir par me pisser dessus.
En d'autres circonstances, tu aurais pu faire tes besoins dans la paille. Mais vu que nous partageons la même cabine pendant plusieurs jours, on va éviter les mauvaises odeurs. Tu dois juste uriner? Ou plus?
Juste uriner.
Trois coups de martinet en plus.
Juste uriner, Maîtresse Flora.
A ce rythme-là, tu vas déguster à notre arrivée.
Elle souriait à nouveau. Elle repartir dans la cabine, ouvrit un coffre et en sorti une petite bassine métallique. Elle revint vers la cage et posa la bassine devant moi. Elle tendit la main et prit mon sexe. Vu que je bandais toujours elle l'abaissa avec f o r c e pour que je vise la bassine. Je soulevai les fesses pour pouvoir viser vers le bas. Je me soulageai. Je me sentais ridicule.
Et bien ça pressait. Qu'est-ce qu'on dit?
Merci Maîtresse Flore, m'entendis-je répondre bêtement.
Elle reprit la bassine et vida mon urine dans un pot de chambre dans la salle de toilettes. Elle prit alors un récipient et remplit mon urinoir d'eau et revint vers la cage. Je réalisai qu'elle comptait me faire boire dans la bassine où je venais de pisser.
Je ne peux pas boire dans ce récipient.
Tu fais le difficile?
En tant que général prisonnier de guerre, j'ai droit à un meilleur traitement.
Tu n'as aucun droit, stupide mâle, tu ne l'as pas encore compris? Elle fulminait.
Il est hors de question que je boive dans ce récipient.
Très bien.
Elle me jeta l'eau au visage. Puisque tu n'as pas soif, tu n'as pas faim non plus. Je vais te remettre ton bâillon. Tu es un ingrat. Je rajoute dix coups de martinet pour refus d'obéissance et neuf autres pour avoir prononcé trois phrases sans m'appeler comme il se doit. Un mot de plus ou la moindre résistance pour le bâillon et c'est vingt en plus. Jugeant que j'avais assez résisté, je me laissai faire. Flora quitta sa cabine et n'y revint que tard dans la nuit. Elle ne s'occupa plus de moi ce jour-là. J'étais fier d'avoir résisté même si je craignais l'arrivée à de la punition qui allait suivre.
Le voyage II
Ma rébellion fut de courte durée. Plusieurs fois dans la journée, Flora vint dans sa cabine accompagnée de différentes Amazones. Elle me montrait comme une bête de foire. A deux occasion, elle me caressa afin que je bande bien devant ces dames. J'avais très soif et commençais à regretter ma désobéissance de la veille. J'espérais qu'en me laissant faire elles finissent par me donner à boire. J'espérais également qu'elle me fasse jouir, mais ce ne fut pas le cas. Je pensais beaucoup à Solena, ma fiancée, et me sentais déprimé. J'étais affamé, mais la soif était pire. J'avais la langue lourde et la bouche asséchée. Enfin, Flora revint vers moi en fin d'après-midi.
Revenu à de meilleurs sentiments, Monsieur le prisonnier de guerre?
Je fis oui de la tête.
C'est bien. Tu m'as fait de la peine hier. Si tu veux que tout se passe bien, il faut que tu obéisses. Oublie qui tu étais et concentre-toi sur ta soumission, si tu veux un bon conseil. Ce sera plus facile pour tout le monde et le résultat sera le même.
Elle reposa la gamelle à mes pieds et saisit mon sexe. Je ne bandais pas, elle me fit uriner puis remplit le récipient d'eau. Elle détacha la s a n g le qui m'empêchait de parler et ouvrit la cage. J'avais toujours les mains attachées dans le dos et les jambes semi-écartées. Je me tenais à genoux me demandant quoi faire. Je gardai le silence. Flora se recula et déposa la gamelle entre ses deux pieds. Elle se tenait debout devant moi
Tu peux boire, esclave.
Boire dans cette gamelle où j'avais uriné me répugnait, mais ma soif prit le dessus.
Pouvez-vous me détacher les mains, s'il vous plaît, Maîtresse Flora?
C'est inutile. Manger ou boire avec les mains est un privilège féminin. Si les chiens arrivent à s'en passer, les mâles doivent pouvoir aussi, non?
Surpris par cette nouvelle contrainte, je la regardais un instant d'un air suppliant. Mais j'étais assoiffé et avait conscience que je ne la ferais pas changer d'avis. Vu comme j'étais entravé, j'allais devoir prendre une position particulièrement humiliante. La tête à ses pieds, dans la gamelle et le cul levé. Je me résignai et m'avançai sur les genoux. J'abaissai mon visage à ses pieds et me mit à laper comme un chien dans la gamelle. J'étais profondément humilié mais bu jusqu'à la dernière goutte. Elle me servit ensuite un brouet de légume que je dévorai, toujours dans la même position. Une fois terminé, Flora me remit mon bâillon et me ramena dans ma cage, elle avait l'air satisfaite. Moi j'avais les larmes aux yeux de m'être abaissé de la sorte.
Mes surprises de la journée n'étaient cependant pas terminées. Flora s'absenta une heure puis revint dans notre cabine accompagnée de deux hommes. Je reconnus immédiatement Gaspard et Norland, deux vaillants guerriers de mon armée vaincue. A ceci prêt qu'ils avaient perdu leur regard farouche. Ils semblaient comme absent et obéissaient au doigt et à l'œil aux injonction de la belle Amazone. Chacun des ordres de cette femme dominante était ponctué d'un 'oui Maîtresse Flora' ou autre 'à vos ordres Maîtresse Flora'. De toute évidence, ils avaient été d r o g u é . J'étais triste pour ces vaillants guerriers et eus une pensée pour leur famille. Le contrat signé deux jours plus tôt de mon sperme stipulait qu'ils resteraient en esclavage pendant cinq ans. Flora les fit nettoyer la cabine. Elle les regardait faire, assise sur son lit. Quand ce fut fait, elle leur ordonna calmement de se déshabiller. Je regardai les deux homme s'exécuter sans hésiter.
Érection, ordonna Flora.
Les deux hommes se mirent à bander en quelques secondes. Sans doute un effet de la D r o g u e utilisée par ces sorcières sur leurs captifs.
Toi, derrière moi, vient me masser le dos et les épaules, dit-elle à Gaspard.
Et toi, à genou devant le lit, ajouta-telle en regardant Norland. Déshabille-moi.
Les deux hommes s'exécutèrent. Flora était très belle. Alors que Norland la dénudait, je me mis à bander moi aussi. Je la voyais nue pour la première fois. Son sexe était recouvert d'une belle toison rousse, régulière. Sa poitrine était droite et fière. Alors que Gaspard la massait, je la vis tirer la tête de Norland entre ses cuisses. Sans recevoir d'autres ordres, celui-ci se mit à la lécher avec application. J'étais moi-même très excité par cette scène. Flora se laissait aller en poussant de légers gémissements. Au bout d'une dizaine de minutes, elle demanda aux deux hommes d'échanger de place. Elle se dit peu satisfaite des prestations de Norland. Gaspard prit position et s'affaira à son tour, visiblement avec plus de succès. Dix minutes plus tard, Flora jouissait. Au moment où ses gémissement s'intensifièrent, elle me regarda droit dans le yeux. Je rêvais de la rejoindre puis je repensai à Solena: elle serait si déçue si elle savait que j'étais excité par cette femme. La scène continua ainsi plus de deux heures. Je n'avais jamais assisté à un tel spectacle. Je n'en perdais pas une goutte. Tour à tour, puis en même temps, ils pénétrèrent Flora. Elle jouit à quatre reprises. Les hommes, eux, semblaient infatigables et ne jouirent pas. Moi non plus vu que j'étais entravé. Pourtant, j'aurais donné beaucoup pour pouvoir me branler. Au bout de deux heures. Flora congédia les deux mâles. Ils se rhabillèrent. Aucun des deux n'avaient joui, mais ils ne semblaient pas déçu. Flora se blottit nue sous sa couverture et éteint la lumière.
Fais de beau rêve, petit esclave.
Je bandais pendant encore une heure au moins avant de m'endormir.
Le voyage III
La journée suivante fut sensiblement similaire. Flora ne s'occupa pas de moi dans la matinée. Le temps était long, puisque je n'avais rien d'autre à faire qu'attendre. En fin d'après-midi, l'Amazone me demanda si je souhaitais faire mes besoins. L'humiliant manège se répéta. Je mangeai et bu, comme la veille à ses pieds. Flora semblait aimer rester debout, les pieds juste à côté de la gamelle. Ainsi, elle me dominait de toute sa taille. Je relevai la tête à la fin du repas. Du bout des orteils – elle portait des sandales – elle me toucha les testicules.
C'est bien, esclave, petit à petit tu te soumets. Même si ce que je te demande ici est très facile.
Je frissonnais, me demandant ce qui était 'difficile'.
Autre chose?
Je fis oui de la tête. J'y avais réfléchis toute la matinée, il n'y avait pas d'échappatoire. Depuis la veille, je devais déféquer. Flora se saisit d'une nouvelle bassine et je dû me prêter à l'humiliante expérience de le faire devant cette femme. Puisque mon relatif bien-être dépendait d'elle, je devais l'accepter. Elle me mit un chiffon dans les mains, toujours attachées derrière mon dos. J'avais assez de mou pour m'essuyer. Une fois fait, Flora appela un esclave qui récupéra le récipient avant de quitter la pièce. Je fus soulagé de voir que ma Maîtresse ne me ferait pas manger dedans. Je ne l'aurais pas supporté. Flora me rebâillonna et me remis dans ma cage. Elle s'absenta deux heures.
Lorsqu'elle revint, je dû assister au même supplice que la veille, si ce n'est que cette fois, en plus de Gaspard et Garland, une autre Amazone l'accompagnait. J'appris qu'elle s'appelait Elona, et qu'elle était capitaine en seconde du navire. Elle avait de beaux cheveux ondulés, et un corps noués. Sa poitrine était moins volumineuse que celle de Flora et elle était un peu plus âgée. Elle restait cependant très jolie. Durant des heures, je regardai médusé les ébats des deux femmes dominant ces hommes. Ceux-ci léchaient et pénétraient ce qu'on leur ordonnait, sans hésitation. Les deux femmes se faisaient également l'amour l'une à l'autre. C'était simplement magnifique. Inutile de dire que j'en avais le sexe gonflé à en faire mal. Je remarquai qu'à aucun moment, il ne fut demandé aux esclaves de se toucher l'un l'autre. Sans surprise, les femmes ne s'occupaient absolument pas du plaisir de leurs esclave. Pas de caresse, d'aucune sorte. Aucun des deux ne jouit. Flora finit par les congédier et s'endormit dans les bras de son amante.
Le quatrième jour du voyage, Flora passa peu de temps dans la cabine. Mise à part le repas et mes besoins, je n'eus pas d'interaction avec elle ni avec aucune Amazone. A mon regret, Flora ne dormit pas dans sa chambre, cette nuit-là.
Le cinquième jour fut différent et ma Maîtresse passa beaucoup de temps à l'intérieur. Elle avait du travail disait-elle et devait – entre autres – rédiger un compte-rendu sur mon comportement et mon évolution. Plusieurs fois dans la journée, une dizaine au moins, Elle vint me stimuler pour que je bande, répétant que la Déesse aimait les sexes dressés en son nom. Parfois, quelques effleurements suffisaient à m'exciter. D'autre fois, elle me caressa plus longuement. Elle se reculait alors et regardait un temps mon organe génital. Je ne fis rien pour le cacher. Je dois avouer que la situation m'excitait, même si une petite voix au fond de moi m'en voulait de montrer à cette femme que je la désirais. Lors d'un de ces contacts, Flora me branla plus franchement et un peu plus longtemps. Au bout d'une trentaine de secondes, j'étais sur le point de jouir. Elle s'en rendit compte et s'arrêta immédiatement, juste à temps. Instinctivement, j'approchai mon sexe des barreaux pour qu'elle continue puis revint en arrière, me rendant compte que c'était ridicule.
Tu allais éjaculer, petit soumis?
Je hochai timidement la tête, honteux.
En trente secondes? Voilà qui est intéressant. Un éjaculateur précoce. Dame Sofia va adorer cela.
Je ne répondis rien. Flora était amusé par la situation. Mon silence sonnait comme une confirmation, j'avais en effet toujours eu du mal à me retenir. Lorsque je faisais l'amour à Solena, je ne durais qu'une minute, tout au plus. Mon aimée ne s'en était jamais plaint.
Une chose doit être très claire entre nous: éjaculer sans autorisation est une offense extrêmement grave qui mérite une sévère punition. Que tu jouisses aussi vite qu'un lapin sans le vouloir n'est pas mon problème, je serai intraitable. Tu jouiras quand et si on te l'ordonne. Compris?
Déçu, je fis 'oui' de la tête'. Mon orgueil mâle était blessé par la comparaison avec le lapin. L'après-midi suivit son cours. Flora continua ses travaux en s'assurant que je bande plus ou moins en permanence. Elle se montra plus prudente dans ses contacts. Je ne jouis pas de la journée. Éjaculer en sa présence me semblait une excellente façon de défier son autorité. Ou du moins me le disais-je. La vraie raison étant simplement que l'idée de jouir de sa main devenait obsédante.
Ce soir-là, seul Norland accompagnait Flora. Elle lui ordonna de se déshabiller et à son injonction, il se mit à bander. Il avait toujours le regard absent. L'Amazone s'approcha de ma cage et passa ses mains au travers des barreaux pour détacher la boule qui m'empêchait de parler.
Merci Maîtresse, murmurais-je.
Je ne t'ai pas donné l'autorisation de parler. Ça te fera trois coups de martinets en plus. Nous sommes à 28, si je ne m'a b u s e .
Frustré, je consentis à me taire. Flora rejoint sa couche et ordonna à l'esclave d r o g u é de lui masser les épaules. Se faisant, elle ne me quittait pas du regard. Bientôt, elle se mit à se toucher en dessous du voile qui lui servait de courte jupe. Je la trouvais ravissante. Elle continua ainsi quelques minutes.
Tu aimerais être à la place de ce d r o g u é ? Finit-elle par demander.
Inutile de nier, mon sexe et mon regard envieux répondaient pour moi depuis plusieurs jours. J'avais conscience que c'était un signe de soumission supplémentaire, mais mon côté rebelle était mise en sourdine par le magnifique corps et le beau visage de cette rousse Amazone en train de se faire masser.
Oui Maîtresse Flora. J'aimerais prendre sa place.
Peut-être que si tu le demandes convenablement, je pourrais te faire sortir de ta cage. Qu'en dis-tu?
J'en serais heureux Maîtresse Flora. M'autorisez-vous à vous faire l'amour, Maîtresse?
Je ne croyais pas à ma chance, mais pour toute réponse, Flora éclata de rire.
C'est ça, pour toi, une demande 'convenable'? Il faut que tu y mettes la forme. Dis-toi bien qu'il s'agirait d'un immense honneur, pour toi. Je veux entendre ta motivation et de la soumission envers la Déesse dans ta voix.
J'hésitai, réfléchis un instant, puis mon envie prit le dessus.
Maîtresse Flora, votre humble esclave vous demande avec soumission si vous accepteriez de me faire l'honneur de vous faire l'amour. J'ai conscience que je n'ai pas toujours été très obéissant depuis le début du voyage et aimerais me rattr a p e r en vous procurant le plaisir que vous méritez, Maîtresse.
J'étais rouge de honte. Flora semblait aux anges. .
C'est déjà mieux, esclave. Mais dis-moi, comment comptes-tu me procurer le 'plaisir que je mérite' si tu éjacules au bout de trente secondes? J'ai ici sous la main un beau soldat soumis qui tiendra toute la nuit si je l'exige.
Je ne savais pas trop quoi répondre. Après un moment d'hésitation je m'entendis m'enfoncer encore plus.
Je pourrais commencer par vous donner du plaisir avec la langue Maîtresse Flora. S'il vous plaît.
Je n'avais jamais été un grand adepte du cunnilingus. J'avais quelques fois tenté l'expérience avec Solena. Elle semblait apprécié, mais j'avais toujours trouvé que ce n'était pas une façon de faire l'amour à une femme. Je m'étais à chaque fois rapidement arrêté pour la pénétrer ou lui demander une fellation.
Intéressant. Cinq jours et notre général rebelle est prêt à donner de la langue. Laper comme un chien dans une gamelle t'a donné des envies? Mais Je ne suis pas encore convaincue. Supplie-moi, petit précoce.
Maîtresse, s'il vous plaît. Je n'en peu plus, je suis trop excité.
Supplie!
S'il vous plaît, j'implore le droit de vous faire l'amour, Maîtresse Flora. Je vous en supplie, laissez-moi vous lécher...
Encore!
Elle parlait de plus en plus fort.
Maîtresse je serai un bon esclave. J'obéirai, je le promets.
Continue!
J'exécuterai le moindre de vos caprices Maîtresse. S'il vous plaît. Je vous donnerai du plaisir!
Et...
Je vous lécherai le temps qu'il faudra, Maîtresse Flora. Laissez-moi jouir, je vous en supplie.
Ma belle Maîtresse éclata de rire. L'excitation fut aussitôt remplacée par un sentiment profond d'humiliation. Pourquoi avais-je ainsi perdu le contrôle? Maudite Sorcière!
Désolé petit précoce. J'adore t'entendre parler comme cela, mais Dame Sofia a été très claire à ce sujet. Pas de jouissance pour toi dans ce bateau, ni la moindre relation sexuelle. J'étais simplement curieuse de savoir jusqu'où tu étais prêt à aller. Je me ferai une joie de raconter cela à tes futures éducatrices. Que la Déesse soit remerciée. Je crois que tu iras loin. Maintenant, je veux le silence. Profite du spectacle. C'est la Déesse qui te l'offre en récompense de ta soumission.
Elle ordonna à Norland de se coucher sur le dos. Elle retira sons sous-vêtement et vint s'assoir sur son visage. Au bout de quelques minutes, je détournai le regard, m'interdisant de voir cette scène. Ils firent l'amour une grande partie de la nuit. Je ne trouvai pas le sommeil cette nuit-là, furieux d'avoir été trompé. J'étais excité, frustré et anxieux. Demain, j'allais arriver au Temple. J'ignorais ce qui m'y attendait.
Par Thémis
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